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Texte libre

          

  
« En conjuguant nos talents,
  
nous gagnerons demain !! » 

 
Les 8 bonnes habitudes de COVEY 
1- Soyez proactif plutôt que réactif !
2- Sachez où vous allez. 
3- Donnez la priorité aux priorités ! 
4- Pensez gagnant-gagnant. 
5- Cherchez à comprendre plutôt qu’à être compris. 
6- Développez la synergie. 
7- Cultivez et aiguisez en permanence ces facultés ! 
8- Trouvez votre voie et aidez les autres à trouver la leur. 
   

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L'esprit "réseau rando" : un bon moyen pour se connaitre, réfléchir, partager...
Al Gore
envoyé par Joffre66
Soyons sérieux, mais ne nous prenons pas au sérieux !  
 
Recommandation de Marthe ROBIN :
"Soyez saints, allez vers les autres, mais ne quittez jamais la prière, quel que soit votre travail."
Trouble est vain
Peur est vaine
Tout passe
Dieu ne change point
La Patience 
Tout Obtient
Qui a Dieu
Rien le lui manque
Dieu seul suffit !
Sainte Thérèse d'Avila
29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 21:21

Vendredi 1er Août

 Panique à bord, réveil à 6h30, c'était le foutoir le plus total, je ne retrouvais rien et hors de question de sortir comme un zombie. Finalement c'est ce dernier que se dirigea vers le petit déjeuné avec ses affaires quasi rangées.  

 

L'atmosphère était bon enfant pour notre premier collation.  

 

Cette journée aurait du être de bon augure car nous étions le premier vendredi du mois et saint Martin de Tours, puisque Chablis avait abrité ses reliques, allait être avec nous.  

 

Cession le matin et départ paisible l'après midi. Pas mal nous allions avoir le temps de souffler et profiter de l'air campagnard en toute quiétude, quel bonheur !  

 

La tête pensante des opérations commença un laïus qui m'assura un doux ronron utile pour entretenir une légère somnolence, non mais il n'allait quand pas croire que j'allais ingurgiter ses lectures et ses discours durant quinze jour, c'était pas marqué sur les formulaires !  

 

De mémoire il y eu un dérapage Marthe et Marie durant lequel j'aurais mieux fait de poursuivre ma sieste et de la fermer pour éviter...  

 

Ensuite répétition des chants , repas et hop ! en route  

 

Malgré la chaleur, nous sommes arrivés sans peine vers la porte Noël, passant les anciennes fortifications du XIIème siècle. Etant arrivé, l'œil pouvait vagabonder selon son bon vouloir et s'imprégner paisiblement de l'esprit de se village de France respirant les souvenirs et retrouver les racines de notre France d'antan.  

 

Nous logions en ville et dans une petite cour ou il fallu s'ingénier à trouver une place pour les tentes de tout le monde et ensuite s'acharner à faire entrer les sardines dans le sol, autant vous dire que mon abris pour la nuit tenait par la pure et bienveillante opération du Saint Esprit. Dommage qu'il n'est pas été aussi efficace en fin de journée !  

 

Une cession chant et blabla, la découverte qu'il fallait noter l'itinéraire du lendemain, les premières lessives...  

 

Matthieu ensevelit de savon tandis que sa Bonne Maman le rinçait d'eau froide en le félicitant pour son courage...  

 

Madeleine et Charlotte restant prêt des douches pour observer les réactions de chacun au contact du froid...  

 

Puis le silence.  

 

Comme de bien entendu, tout le monde était à l'église alors que je sortais de la douche et rangeais mes affaires, c'était désespérant ! Enfin, j'eu quand même ma messe en entier et je pu profiter de la fin du chapelet qui la précédait. Un vrai miracle !  

 

Nous avons même pu honorer la messe in memoriam du prêtre du lieu, ce qui a égaillé les paroissiens de Chablis. Une heure d'adoration du Saint Sacrement pour terminer. Un vrai succès cette soirée...  

 

Mais redescendons les pieds sur terre, retour 13 rue Benjamin Constant ou nous avions nos tentes. En un clin d'oeil et nous étions  ensemble pour le dîner, puis vint la veillé... Rien à faire le temps semblait s'accélérer à une vitesse qui dépassait mon entendement. Il ne manquait plus qu'un métro et le cauchemar Parisien serait redevenu réalité.  

 

Enfin nous pouvions aller nous coucher, ou plutôt récupérer pour moi mes affaires qui séchaient afin de leurs éviter la rosée, remettre de l'ordre dans mon palace. Heureusement que j'avais pensé à prendre ma lampe frontal, je pouvais ainsi naviguer avec aisance au milieu des monticules d'affaires qui m'entouraient. Comme tout le monde était normalement entrain de dormir sous la tente, pas de soucis, j'allais juste prendre mes affaires encore sur l'étendage et ni vu ni connu au lit ! Sauf que, deux hurluberlus s'extasiaient sur la beauté du ciel étoilé. Et deviné ou ils se trouvaient ? Je vous le donne en mille : vers l'étendage ! Rien à faire le Ciel avait une dent contre moi. Alors que je retirais mon linge, mes deux poètes se virent affublé d'un splendide spot en plein figure. Autant vous dire que là, la poésie perdit brusquement tout son charme un effroyable hurlement fendit l'air à ma plus grande stupeur !  

 

Quand j'y pense maintenant, ils auraient pu s'extasier ! Ils avaient la chance d'avoir une superbe étoile filante. Car pour filler une fois toutes mes affaires en main (ne perdons pas le nord quand même !), je fut très filante.  

 

Par contre sous le coup de l'émotion, le temps changea. De cette merveilleuse journée cela devint la fin du monde, le cataclysme le plus effroyable. J'étais tombé sur un dingue, c'était évident ! Le désespoir le plus total m'envahi, il fallait que je rentre immédiatement, mais plus moyen de trouver cette lampe de poche, ni de trouver mes affaires dans le noir. Bref la panique ! Alors que je versais toutes les larmes de mon corps une délicieuse créature m'apparu...  

 

Catherine (oui, ce n'est pas une des créatures de Jeanne, celle ci est bien vivante, désolé de vous décevoir !) donc Catherine passa un bon moment à mes cotés pour m'expliquer le fonctionnement du spécimen qui m'avait si sauvagement rudoyer. Pour en conclure que j'avait affaire à un homme et qu'il allait falloir faire avec... Réalisant alors le bonheur de ma situation de célibataire, je pu ainsi me coucher remerciant le Ciel de m'avoir épargné...  

 

Ainsi j'ai dormis comme un loir (et le pire c'est que c'est réellement l'état d'esprit dans lequel je me trouvais).  

 

(à suivre...) 

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