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Texte libre

          

  
« En conjuguant nos talents,
  
nous gagnerons demain !! » 

 
Les 8 bonnes habitudes de COVEY 
1- Soyez proactif plutôt que réactif !
2- Sachez où vous allez. 
3- Donnez la priorité aux priorités ! 
4- Pensez gagnant-gagnant. 
5- Cherchez à comprendre plutôt qu’à être compris. 
6- Développez la synergie. 
7- Cultivez et aiguisez en permanence ces facultés ! 
8- Trouvez votre voie et aidez les autres à trouver la leur. 
   

Texte libre

L'esprit "réseau rando" : un bon moyen pour se connaitre, réfléchir, partager...
Al Gore
envoyé par Joffre66
Soyons sérieux, mais ne nous prenons pas au sérieux !  
 
Recommandation de Marthe ROBIN :
"Soyez saints, allez vers les autres, mais ne quittez jamais la prière, quel que soit votre travail."
Trouble est vain
Peur est vaine
Tout passe
Dieu ne change point
La Patience 
Tout Obtient
Qui a Dieu
Rien le lui manque
Dieu seul suffit !
Sainte Thérèse d'Avila
3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 11:29

Je me suis rendue à l'atelier d'écriture

concernant la peinture de Marc Villeminoz. 


C'est très constructif et un très bon moyen de valoriser

et faire connaître un peintre.
 
Concernant une des peintures voila un de mes textes qu'ils n'ont pas osé mettre de peur de heurter des visiteurs :
 
(Peinture de l'étang de Rosière)
 
Au creux de la forêt
Une chemin qui venait
Alors je l'ai suivi
Et me voila ici  
 
Et flûte ! Je suis perdu !
Mon Dieu mais qui l'eut cru
Alors que vais-je faire ?
A non mais quelle galère !
 
C'est alors que soudain,
J'entendis un crapaud,
Bavardant dans un coin
Tout près de l'eau...
 
Et vlan m'voila assis,
Découvrant le pays,
Ce nouveau paysage,
Qui construit mon voyage.

  
Ce qui les a heurté
C'est l'histoire du crapaud.
Faut pas trop s'amusé
Sinon, ça fait ballot !
 
C'était des gens charmants,
Raffinés et galants,
Mais c'est juste ces vers
Qu'ils m'autorisèrent :
 
"Le soleil reluit dans les flots
Et mes lèvres murmurent à demi-mot
Les cantiques du Seigneur
Qui enivrent mon coeur
Sans pouvoir m'expliquer
La beauté retrouvée
Dans ce site automnal
Idéal." 

 

http://marcvilleminoz.e-monsite.com/album.html

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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 19:57

Mes études en comptabilité et gestion m'ont, rapidement, fait découvrir les plaisirs de l'informatique. Ce goût pour le progrès technique m'a demandé de développer un esprit logique. La rigueur comptable, là aussi, devient nécessaire et la moindre défaillance est vite remarquée.


Grâce à l'informatique, les tâches répétitives et monotones sont réduites au bénéfice de plus d'analyse et de reporting. Rien à dire, c'est très positif !


Mais le progrès a ses failles, les incontournables BUGs... aussi j'ai ainsi développé des notions de programmations pour mieux cerner les problèmes. J'ai eu l'occasion de travailler avec des amoureux de l'informatique, avec lesquels, nous nous étions proposés comme société test, pour les nouveaux logiciels comptables. Un drôle de basard certains jours, mais un bon moyen de développer l'esprit d'analyse et de synthèse des problèmes rencontrés...


Par la suite, j'ai travaillé sur des logiciels incluant la comptabilité française, étrangère, analytique. C'était un vrai délice ! Ensuite l'extraction
des données pour les reporting... La compta devient vraiment vivante ! C'est fabuleux !!


Pour terminé, j'ai eu la chance de participer à l'installation de logiciel :

- d'immobilisation : révision des particularités fiscales en fonctions des immobilisations de l'entreprises, révisions des calculs comptables et fiscaux...

- de facturation : révision des TVA applicables par destinations, par marchandises, mentions légales indispensables, transfert vers la compta...

- de comptabilité : transfert des données, révision des balances, contrôles, régularisation des BUGs rencontrés et reprise du travail journalier...


Un drôle de challenge, mais que je suis
heureuse d'avoir réalisée.

Bref l'informatique, c'est un bon outil, à utiliser sans modération !!

Quoi que les rapports humains sont aussi merveilleux et indispensables !!

 

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28 avril 2006 5 28 /04 /avril /2006 22:08

Je suis convaincue que le monde de demain ne pourra se réaliser sans la contribution de tous. 

C'est dans ce souci d'unité et de participation des grands de ce monde, comme des plus faibles, à la construction des activités de demain, que je me suis lancé dans notre "marche" de Fourvière Ars. 

 

Créer une unité entre des personnes très variées, et, chercher des solutions face à l'exclusion... 

Il n'y a rien de plus humiliant que l'assistanat, alors que contribuer à son redressement, lorsque l'on est en bas de l'échelle, donne une certaine fierté et dignité. 

Les êtres humains ne sont pas du bétail à qui l'on donne sa ration, ils ont besoin de travailler pour s'accomplir et réussir leur vie, en totalité !

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 21:25

Dimanche 3 août 2003 

Le réveil se passa beaucoup mieux que les autres jours. Ma nuit mouvementée m'avait malgré tout permis de récupérer raisonnablement.  

Mes nouveaux voisins nocturne, Emmanuelle et Eric, ne semblaient aucunement surpris de ma présence, naturellement calmes. J'en étais pantois.  

Bon, pour ce matin, pas de démontage à faire, juste mon fourbi à ranger dans les sacs et me destiner vers le bouillonnement de l'eau qui allait agrémenter mon café.   

Alors que j'arrivais nonchalamment, encore l'œil hagard, Carina avait eu le temps de couper le pain, faire chauffer l'eau et j'en passe et des meilleurs... J'étais épuisée rien qu'en la voyant faire. Epoustouflant !  

Ma cocote prends en de la graine !  

Puis, chargement des sacs et... Hop ! Nous voilà repartis ! En route vers Auxerre !  

De nouveau la ville, où nous devions assister à la messe paroissiale (l'abbé ayant du nous quitter pour rejoindre ses ouilles ce dimanche). Une halte devant la passerelle puis destination l'abbaye Saint Germain. Nous naviguions à notre rythme, flânant dans les ruelles de la vieille ville, nous arrêtant de temps à autre pour admirer une maison, des vitraux, de vieilles pierres...  

Montée vers l'abbaye, nous avions encore un peu de temps pour traverser le cloître et nous rendre vers l'église. C'est bizarre, mais le seul air qui me trottait dans la tête fut celui du "Dies Ire" que je fredonnais inconsciemment... Pourquoi ? Dieu seul le sait.  

Mais mon Dieu que j'étais bien chez vous, ne pensant à rien et absorbant du regard cet édifice en votre honneur. Une pose vers l'autel Saint Germain, une autre vers le tabernacle. Y en avait il un ? A oui au dessus de la crypte !  

Mais j'oubliais le chat ! Il était tout simplement sur les bancs et venaient nous dire bonjour, pour la plus grande joie des enfants et la mienne bien évidemment.  

Mais cessons de rêver, la messe commençait à 11h, aussi je devais rapidement redescendre pour être à l'heure. Seul, je fis une dernière fois le tour du cloître, puis me voilà rue saint Germain, rue de Paris... Tiens, c'était pas prévu mais j'étais nez à nez devant la chapelle des visitandines ! Bon ce n'est pas tout de s'extasier, l'objectif est la cathédral alors, oust  Christine ! à la cathédrale !  

Même si Jeanne avait prié ici, la messe ne me laissa aucun souvenir mémorable, sinon une série d'embrassades pas l'équipe paroissiale, une animation des chants par l'incontournable "Castafiore", bref rien d'inoubliable si ce n'est le cadre...  

Puis le repas au presbytère, les dons de cuisinier de Christian, la chute... et le départ malgré tout vers la crypte...  

Après la chaleur, un peu de fraîcheur au sein de ce vieille édifice.  

Construit au début du 11ème siècle, nous nous trouvions au cœur d'une des survivances architecturales d'art roman, bâtiment édifié par l'évêque Hugues de Chalons. Rien à faire l'art roman restera toujours à mes oeils le sommet de l'architecture religieuse, dans sa simplicité, sa pureté de ligne, restant à taille humaine, un vrai cocon de prière...  

Quand on pense que se couillon de Guillaume de Seignelay nous a détruit une église romane pour du gothique ! Y a pas à dire cela vaut bien les colonnes de Bureine ou la pyramide du Louvre ! Non, j'exagère un peu, cela vaut plutôt la splendide, grandiose et émouvante cathédrale d'Evry ! Non, c'est peut être encore un peu trop fort, car elle n'était pas mal cette cathédrale d'Auxerre...  

Dieu merci la crypte était toujours là. Normalement, dans l'ombre de la nef, nous aurions du percevoir le jeu de lumière venant du cœur, mais ici l'aménagement touristique en réduisait légèrement la beauté.  

Puis, le déambulatoire nous permis d'atteindre la chapelle axiale, auprès de laquelle nous eûmes une imparable explication de la fresque du 11ème siècle couvrant la voûte, exposé agrémenté du chahut de nos délicieux bambins des premiers jours.  

Là, fini le cour biblique et historique, ce fichu gamin de Vianney commençait franchement à me casser les pieds. Bon, allons faire un tour tout les deux avant que je ne le zigouille ce gosse !  

Incroyable, à mes cotés, il était sage comme une image !  

Bon, sage... il n'aurait pas fallu que la visite dure trop longtemps, sinon j'étais cuite ! 

Quittons la crypte !  

  

Un dernier coup d'œil dans la Cathédrale , récupération des sacs des plus jeunes, Martine qui passe par là et qui remarque, comme de bien entendu, pile le truc que je ne voulais pas qu'elle voit... et retour vers l'abbaye.  

 

Visite touristique de la crypte de l'abbaye, du musé et nous voilà de nouveau sur la route destination Saint George sur Baulche.  

 

Nous étions un bon groupe au début, puis petit à petit celui ci s'étira... A la hauteur de sainte Geneviève, quelques haltes, due à la chaleur accentuée par le bitume, un sucre assaisonner d'alcool de menthe pour Patricia au passage, ma première prise de bec avec Christian sur l'itinéraire (dommage pour moi, les deux étaient bons, mais le sien bien plus verdoyant), puis l'arrivée au stade...  

 

Chouette pause ! ouf !  

 

A les douches ! En maillot toute et à la flotte... Zut deux coté, lequel prendre allons à droite... raté c'était les douches pour homme ! Par chance il n'y avait que Christian qui me fit aimablement comprendre ma bévue. Alors à gauche ! A oui là c'est mieux... Mais comment vais je trouver le courage de ressortir ?  

 

Finalement un certain temps plus tard, je dirais même plus un temps certain, je ressortie pour rejoindre mes appartements.  

 

Il ne manquait plus que çà, voilà Emmanuel s'évertuant à faire la roue avec les loupiots. Tu parle d'un exemple ! Encore un cas ! Une connerie à faire et c'est le premier à s'évertuer à l'enseigner... Mais après tout si j'allais les rejoindre ?  

 

Et l'apéritif offert par le maire. C'est sur il y a eu des heureux ! Heureusement que nous ne sommes pas restez trop longtemps car, moi, les singeries officiels, j'ai du mal.  

 

Et nous revoilà autour de Carina pour le repas du soir. Chacun sa ration, la soupe a distribuer tant bien que mal du fait de l'installation de certains...bref la routine. Carina décrivant le volume alimentaire remplissant une assiette d'un de Coligny sous alimenté... et le clou de la soirée l'annonce d'une éventuelle marche de nuit par Jean-Charles. Murmure dans l'assistance, à votre avis on arrivera à le suive ? et puis zut j'y vais ! 

 

(A suivre...) 

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 21:24

Nuit du samedi 2 Août 2003 

 

Du moins c'est ce que je croyais, car le temps passant je tournais, me retournais, sans trouver le sommeil. Je commençais tout juste a m'assoupir paisiblement quand vlan une voiture ! Bon, avec les sacs j'avais bien joué, l'éclairage des autos passaient juste derrière eux, sans m'éblouir.  

 

Uniquement éblouie par la grandeur de mon géni, je me réfugiais dans mon sac.  

 

Dommage, même avec des boules quies, je m'étais mise beaucoup trop près de la route et puis avec ses barbelés plus une tente à proximité cela me gâchaient une partie du Ciel. Oh, de toute façon c'était déjà mieux que sous ma tente...  

 

Alors que le temps s'écoulait et que cette méditation se transformait paisiblement en rêverie, je sentis un brin d'agitation de la part de ma voisine, puis j'entendis un chuchotement désespéré de l'autre côté de la toile... "Christine ...hé Christine, tu dors ?" Qu'auriez vous répondu à ma place ? Ne connaissant pas suffisamment cette occupante je me suis contenté de lui répondre une banalité. La malheureuse ayant le sommeil léger (et dire qu'elle s'était égosillé à me le répété durant mon installation !) n'arrivait pas à fermer l'œil car je faisais trop de bruit avec ma bâche. Bon, encore une emmerdeuse !  

 

Trop de bruit ma bâche ! Non mais elle risquait de s'en ramasser une de bâche dans la figure dans 5 minutes celle la ! Mais reste stoïque Christine, dans la vie il faut allez droit au but, tu aurais du y penser plus tôt... Et c'est donc vers ceux ci que je me suis tout droit diriger pour réinstaller ma couche. Car non d'une pipe, il allait quand même falloir que je dorme. Et c'est sous cet abri salvateur que j'ai enfin rejoins les bras de Morphée.  

 

(A suivre...) 

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 21:22

Samedi 2 Août 2003 

 

Bien sur, le lendemain j'étais en retard, la messe débutait la journée mais là franchement aucune envie de me pressée pour m'y rendre. Raison de plus si j'avais su le sermon qui allait m'attendre. En plus revoir ce dingue et sa femme merci ! Donc c'est à reculons que je me suis destinée vers l'Eglise Saint Martin...  

 

Tranquillement assise dans le fond, j'appréciais cette église qui nous avait offert le saint sacrement hier. D'humeur maussade au début, je retrouvais tout juste mon calme quand vint le sermon et son flot d'indirecte sur l'incident de la veille. Cela me combla d'aise, non seulement j'avais eu un couple de piètes l'autre soir mais en plus le curé s'y mettait. Mon Dieu ! Pourquoi m'a tu abandonné ?!  

 

De retour au 13 rue Benjamin Constant, je découvris l'arrivé de nouveaux : Hugues était là avec sa progéniture. Comme les enfants semblent mignons les premiers instants, de vrai petits anges.  

 

Avec nous ils jonglaient avec le beurre, le pain et la confiture, sous la surveillance de l'incontournable Carina. Et avec Carina ça marchait droit c'est moi qui vous l'dit ! C'était pas une femme de légionnaire pour rien ! Les directives étaient on ne peut plus directes... 

 

Nous sommes partis dans la matinée en groupe et heureux de retrouver plus de verdure. Les vignobles pour commencer avec cette montée éreintante. Sur ses premiers pas je découvrit l'abbé sous un jour beaucoup plus plaisant avec son fameux raccourcit qui nous conduisit dans le champs d'une jument  et de son poulain. La traversée de Berne ou... (Etait ce le Gris de Don Bosco ? Non celui là était un magnifique chien noir !) ...nous orienta vers une maison ou  nous pûmes profiter de la bienveillance d'une villageoise et remplir nos gourdes d'eau fraîche...  

 

En suite la marche repris son cour. Mais avec cette chaleur, je commençais franchement à me demander si j'allais arriver à bon port. Déjà des prémices de vertiges et nausées s'annonçaient et j'avais beau boire, rien à faire... Dieu merci la providence veille à tout ! Celle là j'ai trop souvent tendance à l'oublier... Un bois se présentait sur notre droite et apparemment  il était l'heure de manger. Ouf !  

 

Assise et à l'ombre enfin !  

 

Pour la première fois nous nous retrouvions en groupe restreint pour le repas. Ah ! Cette halte où je découvris le calme coutumier de Marie-Eglée, les enseignements d'Emmanuel sur l'heure Ultréïa... Puis cette sieste dans les sous bois, le calme ou seul le bruissement des feuillages pour entre couper le silence... C'était si agréable !  

 

Et hop en avant ! Qui eu cette idée saugrenue ? Pas moyen de m'en souvenir...  

 

Bref nous étions de nouveau sur la route, mais cette fois ci le ventre plein et encore un peu d'ombrage en perspective. Finalement l'insolation sera pour une autre fois ! De nouveaux des vignobles finirent notre trajet.  

 

La tête bien abritée j'aperçu au loin... C'est pas croyable : un mirage ou une apparition ? Un fantôme !  

 

Mais non ce n'était que Claire qui accoutré on ne sait trop comment, mais pour sur vêtu de blanc, rejoignait notre route. Un vrai bédouin ! D'ailleurs d'autre têtes connues étaient au loin. Encore un petit effort et voici l'arrivée au stade...  

 

Ce soir pas question de monter ma tente, la flemme ! J'allais ainsi gagner un temps considérable pendant que ces endouilles s'épuisaient à la tâche. Je dégustais ma situation avec bonheur quand, avant la veillée, l'épouse du grincheux laissa entendre que le temps se rafraîchissait... Du bonheur mon esprit glissa vers une légère inquiétude, mais sans céder à la panique coutumière... C'est pas possible, elle plaisante j'en suis sur !  

 

Finalement pas si sur que ça, je trouvai une âme charitable du nom d'Hélène qui m'assura une possibilité de repli, j'étais sauvée ! Ha Ha ! Mais faut pas croire qu'ils allaient me terroriser tout les soir ces deux là ! 

 

Etrangement installée, le long de la route, respirant ainsi avec délice les pots d'échappement des véhicules mais, quand même avec comme paravent mes sacs pour la luminosité des fards, j'entamais ma nuit...  

 

(A suivre...) 

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 21:21

Vendredi 1er Août

 Panique à bord, réveil à 6h30, c'était le foutoir le plus total, je ne retrouvais rien et hors de question de sortir comme un zombie. Finalement c'est ce dernier que se dirigea vers le petit déjeuné avec ses affaires quasi rangées.  

 

L'atmosphère était bon enfant pour notre premier collation.  

 

Cette journée aurait du être de bon augure car nous étions le premier vendredi du mois et saint Martin de Tours, puisque Chablis avait abrité ses reliques, allait être avec nous.  

 

Cession le matin et départ paisible l'après midi. Pas mal nous allions avoir le temps de souffler et profiter de l'air campagnard en toute quiétude, quel bonheur !  

 

La tête pensante des opérations commença un laïus qui m'assura un doux ronron utile pour entretenir une légère somnolence, non mais il n'allait quand pas croire que j'allais ingurgiter ses lectures et ses discours durant quinze jour, c'était pas marqué sur les formulaires !  

 

De mémoire il y eu un dérapage Marthe et Marie durant lequel j'aurais mieux fait de poursuivre ma sieste et de la fermer pour éviter...  

 

Ensuite répétition des chants , repas et hop ! en route  

 

Malgré la chaleur, nous sommes arrivés sans peine vers la porte Noël, passant les anciennes fortifications du XIIème siècle. Etant arrivé, l'œil pouvait vagabonder selon son bon vouloir et s'imprégner paisiblement de l'esprit de se village de France respirant les souvenirs et retrouver les racines de notre France d'antan.  

 

Nous logions en ville et dans une petite cour ou il fallu s'ingénier à trouver une place pour les tentes de tout le monde et ensuite s'acharner à faire entrer les sardines dans le sol, autant vous dire que mon abris pour la nuit tenait par la pure et bienveillante opération du Saint Esprit. Dommage qu'il n'est pas été aussi efficace en fin de journée !  

 

Une cession chant et blabla, la découverte qu'il fallait noter l'itinéraire du lendemain, les premières lessives...  

 

Matthieu ensevelit de savon tandis que sa Bonne Maman le rinçait d'eau froide en le félicitant pour son courage...  

 

Madeleine et Charlotte restant prêt des douches pour observer les réactions de chacun au contact du froid...  

 

Puis le silence.  

 

Comme de bien entendu, tout le monde était à l'église alors que je sortais de la douche et rangeais mes affaires, c'était désespérant ! Enfin, j'eu quand même ma messe en entier et je pu profiter de la fin du chapelet qui la précédait. Un vrai miracle !  

 

Nous avons même pu honorer la messe in memoriam du prêtre du lieu, ce qui a égaillé les paroissiens de Chablis. Une heure d'adoration du Saint Sacrement pour terminer. Un vrai succès cette soirée...  

 

Mais redescendons les pieds sur terre, retour 13 rue Benjamin Constant ou nous avions nos tentes. En un clin d'oeil et nous étions  ensemble pour le dîner, puis vint la veillé... Rien à faire le temps semblait s'accélérer à une vitesse qui dépassait mon entendement. Il ne manquait plus qu'un métro et le cauchemar Parisien serait redevenu réalité.  

 

Enfin nous pouvions aller nous coucher, ou plutôt récupérer pour moi mes affaires qui séchaient afin de leurs éviter la rosée, remettre de l'ordre dans mon palace. Heureusement que j'avais pensé à prendre ma lampe frontal, je pouvais ainsi naviguer avec aisance au milieu des monticules d'affaires qui m'entouraient. Comme tout le monde était normalement entrain de dormir sous la tente, pas de soucis, j'allais juste prendre mes affaires encore sur l'étendage et ni vu ni connu au lit ! Sauf que, deux hurluberlus s'extasiaient sur la beauté du ciel étoilé. Et deviné ou ils se trouvaient ? Je vous le donne en mille : vers l'étendage ! Rien à faire le Ciel avait une dent contre moi. Alors que je retirais mon linge, mes deux poètes se virent affublé d'un splendide spot en plein figure. Autant vous dire que là, la poésie perdit brusquement tout son charme un effroyable hurlement fendit l'air à ma plus grande stupeur !  

 

Quand j'y pense maintenant, ils auraient pu s'extasier ! Ils avaient la chance d'avoir une superbe étoile filante. Car pour filler une fois toutes mes affaires en main (ne perdons pas le nord quand même !), je fut très filante.  

 

Par contre sous le coup de l'émotion, le temps changea. De cette merveilleuse journée cela devint la fin du monde, le cataclysme le plus effroyable. J'étais tombé sur un dingue, c'était évident ! Le désespoir le plus total m'envahi, il fallait que je rentre immédiatement, mais plus moyen de trouver cette lampe de poche, ni de trouver mes affaires dans le noir. Bref la panique ! Alors que je versais toutes les larmes de mon corps une délicieuse créature m'apparu...  

 

Catherine (oui, ce n'est pas une des créatures de Jeanne, celle ci est bien vivante, désolé de vous décevoir !) donc Catherine passa un bon moment à mes cotés pour m'expliquer le fonctionnement du spécimen qui m'avait si sauvagement rudoyer. Pour en conclure que j'avait affaire à un homme et qu'il allait falloir faire avec... Réalisant alors le bonheur de ma situation de célibataire, je pu ainsi me coucher remerciant le Ciel de m'avoir épargné...  

 

Ainsi j'ai dormis comme un loir (et le pire c'est que c'est réellement l'état d'esprit dans lequel je me trouvais).  

 

(à suivre...) 

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 21:19

Sur les pas de Sainte Jeanne d'Arc 

 

Ultréïa - été 2003

 Le train me dirige vers la Normandie pour de nouvelles aventures... Mes vacances ne sont pas encore terminée, de nouveaux périples pourraient très bien encore arriver ! D'ailleurs...  

 

Mais revenons au début de ces vacances. Le départ était prévu pour le jeudi 31 juillet vers midi. Après une semaine de panique, de crise d'angoisse, de films et divagations variées, je finie quand même par préparer mes sacs. Cette année un oreiller gonflable allait être l'innovation. Bien sûr de retour chez moi impossible de gonfler ce fichu machin ! Rien à faire, bornée, exaspérée, suffocant me voilà de retour vers cet abruti de vendeur... prête à l'égorger sur le champ. Zut en plus la foule ! Bon me voilà partie pour 20mn d'attente... et devinez ce que le vendeur m'annonça quand il pu me répondre : "C'est normal que vous n'y arriviez pas, il faudrait d'abord déboucher la valve !" Autant vous dire qu'après cette situation fort embarrassante, je me suis éclipsée sans demander mon reste...  

 

Bon puisque je venais, comme de coutume, de m'épuiser pour rien et me trouvais près de Saint Etienne du Mont, je décidais de faire une brève escale auprès de Sainte Geneviève. (Dieu écrit droit avec des lignes courbes et avec moi elles sont parfois quasi circulaires !)  

 

Après le tourbillon des commerçants enfin un instant de quiétude. Combien de temps cela a duré ? Aucune idée, mais sainte Geneviève était maintenant de la parti pour ces vacances, avec toutes mes demandes je comptais sur son soutien... Je finis ainsi mes préparatifs l'âme en paix.  

 

C'est le 31 juillet, chargée comme un mulet que je suis partie vers la gare de Lyon. Largement en avance, j'ai fait le voyage au calme avec une passagère qui me fit un descriptif très plaisant de la région de mes futures pérégrinations... Puis, Tonnerre ! En avant Christine !  

 

Ne connaissant personne à priori, il allait falloir miser les "looks" de marcheurs. La gare étant minuscule et un amas de personnes commençant à se former j'en conclu que se devait être mes futurs compagnons de route et ce fut la cas ! (Remarquable ! n'est-il pas ?)  

 

Bon, première impression : ils semblent normaux, pas uniquement intello (aucun binoclard triple foyer), pas non plus l'ambiance cool pro-sport. Finalement ça n'est pas trop mal pour le moment. 

 

Les directives transmises, nos gros sacs transbahutés dans un fourgon, nous devions nous rendre de Tonnerre vers Collan, 8 km rien à craindre avec une route goudronnée, quoique ! 

 

Dès le début vers la fosse Dionne tout allait bien le cadre était splendide, ensuite à ma grande surprise nous sommes montés par un sentier escarpé et a priori peu utilisé à une vitesse fulgurante. Après le stress de la vie parisienne le contraste était brutale. En plus à l'arrivée un vieux grincheux nous notifia avec rudesse que les papiers qui venaient d'être transmis étaient là pour être lu. Alors là elle était bien bonne celle là ! Non seulement j'arrivais péniblement au sommet, mais en plus j'aurais du lire durant la monté l'encyclopédie que nous venions de recevoir... Finalement après un bref coût d'œil sur ces satanés papelards l'église saint Pierre était sous mes yeux. Ensuite hue bourricot, nous voilà repartis !  

 

La campagne française étais à nos pieds, encore un TGV à l'horizon, sinon... Mais pas si vite ! Rien à faire pas moyen de s'extasier sur la beauté du cadre nous repartions à une vitesse supersonique... Quand je pense que certain en se moment sont comme des flans sur les plages, cette image remplie mon esprit d'une profonde mélancolie... Ce sera pour dans 15 jours, snif ! Mais ne nous laissons pas abattre, courage Christine ! et c'est ainsi que nous sommes tous arrivés à Collan avec, bien sur, juste avant, un itinéraire complètement braque, alors que nous aurions pu paisiblement prendre les routes, comme toutes les personnes civilisées, soit de la manière de notre fameux "vulgum pecus" usuellement rencontré en France.  

 

Marie Adeline venait de nous rejoindre en voiture. C'était réconfortant pour moi, au lieu de se rendre à Tonnerre pour le départ, elle s'était rendu avec brio directement à Salbris... On voit tout de suite les flémards ! Enfin une compagne de route avec laquelle j'avais de forte chance d'être sur la même longueur d'onde...  

 

Le bivouac était tout simple, apparemment des douches se montaient pendant que je redécouvrais la "joie" de monter ma tente. Bien sur quand tout le monde se dirigea à la messe j'étais triomphalement sous la douche !  

 

Ce qui m'a permis d'arriver, après une ou deux salutations au près des villageois, fraîche et pimpante pour la communion. Bon d'accord, pas de quoi pavoiser...  

 

Et la messe terminée de retour au bivouac avec quelques paroissiennes et madame le maire comme guide. La fontaine saint Robert et son eau fraîche, une ferme, un jardin à la française entourant une charmante et spacieuse demeure de pierre, des allées ombragées et notre premier campement en vue. Distribution des repas, fin de répartition des "encyclopédies" (plans, infos...), repas et une première cession chant avant de se coucher. D'ailleurs première remontée de bretelle, apparemment je faisais interférence ! Aussi l'interférence alla se coucher sous la tente gentiment comme tout le monde, sans lumière et sans bruit puisque les consignes étaient les suivante.  

 

Bonne nuit !

 (à suivre...)

 

 

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